mardi 6 novembre 2012

Potsdam, la Versaille prussienne

La semaine dernière, nous avions deux gentils touristes versaillais chez nous. Sans hésiter, dimanche 28 octobre, nous les avons mis dans le train pour Potsdam, la "Versailles du Nord", histoire de comparer, et de profiter d'un temps frais et ensoleillé, aussi.
 
 
 

Première ressemblance à l'entrée du magnifique parc de Sanssouci : un soleil, comme le roi soleil ?


Sanssouci, c'est un château du XVIIIe siècle, construit pour le roi de Prusse - prince de Brandebourg.
 
 
Même que c'est écrit dessus. Étrange, néanmoins, la position de la virgule, dans un château construit par un prince francophile ayant accueilli Voltaire. Il paraît qu'il existe une interprétation phallique de ce symbole...


Nous avons également pu visiter un moulin, je crois bien que je n'étais jamais rentrée dans un tel édifice. Un des deux gentils touristes s'est intéressé à leur voilure, ne comprenant pas comment elles se réglaient. 



Nous avons en fait vaqué de monuments en monuments, guidé par Dômeu et sa carte. Dômeu a également pris les photos. [Et coupé le pain pour les sandwiches, tâche bien peu agréable car nous n'avons pas de couteau à pain. Mais, heureusement, Dômeu collectionne religieusement les autocollants de fidélité de notre supermarché, à coller sur un dépliant, pour en commander un pour quelques euros.]

 

 Les couleurs de l'automne nous ont semblé très jolies. Je suis tellement émerveillée par les feuilles d'automne ces temps-ci que je me demande où j'étais tous ces automnes passés. Dans une ville avec moins d'arbres, et dans une vie avec moins d'excursions peut-être ? En tout cas je regarde avec des yeux grands ouverts, je marche avec plaisir dans les feuilles et je vois avec bienveillance les gens qui en font des bouquets. 
 

Le belvédère, malheureusement fermé. D'un autre côté, ça fait des économies d'énergie de montée d'escaliers, un peu entamée après le moulin.


Le "nouveau" palais, que nous aurions aimé visité, mais dont les places de visite étaient déjà toutes vendues. 


La décoration peut parfois paraître un peu surchargée... Avait-on vraiment besoin de la présence de ces 
grassouillets angelots ?
 


Les corbeaux berlinois doivent avoir également froid, puisque, non intégralement noirs, ils semblent porter une sorte de fourrure grise par dessus leurs plumes.

Le fauconnier, avec un style rappelant les dessins de MC Escher.


 Nous avons vu pas mal de cabanes de ce type, assez intrigantes. Puis nous nous sommes souvenu des bâches noires recouvrant les statues de Versaille en hiver et avons émis l'hypothèse qu'elles cachaient des statuts.

 
 
En bons scientifiques, nous avons vérifié l'hypothèse en prenant une photo par dessous la cabane. Gagné, une statue ! 
 

Nous avons été séduits par cette église sur l'eau. Des cygnes aussi, mais on ne les voit pas ici.

Le pavillon chinois est kitsch, à défaut de chinois. Il me rappelle le pavillon chinois d'un château de mon bled breton, avec des dorures en plus. Roi de Prusse, ça doit gagner plus que Marquis en Bretagne.
Pour nous réchauffer au milieu de notre promenade, puisque nous avions été laissés à la porte du château, nous avons bu un bon chocolat chaud, nature, à la crème, ou à l'amaretto, et pour me préserver des remarques désobligeantes mais bienveillantes de ma maman, je ne préciserai pas qui a choisi l'amaretto. Quoiqu'elle ne sait peut-être pas ce que c'est, hihihi.


 Pour finir, nous avons rejoint la ville, ses petites rues pavées, son parc au bord de l'eau, et cette porte à l'apparence de carton pâte, qui a fait dire aux gentils touristes que la ville ressemblait à Disneyland. Nous pensions leur rappeler leur ville, c'est raté. Nous n'avons pas vu de dragon dans une tour, mais j'ai rêvé d'un dragon rouge la nuit suivante, si c'est pas du Disney c'est du Harry Potter, tout ça.

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